Le pardon : à la recherche d’une nouvelle façon de voir nos rapports humains

Se libérer des liens douloureux du passé peut permettre de vivre pleinement le présent et notre futur pour mieux nous réaliser. Après s’être dispersé, face à l’impuissance créée par des croyances limitantes, il est temps de dépasser nos blocages. Le pardon requiert un recentrage sur soi-même. Pour s'écouter, laisser la place à des vieilles blessures qui ont mal guéri et qui continuent d’entraver nos relations avec les autres et avec nous-mêmes.
Une fois guérie, notre vision sur l’autre est modifiée. On pourra y découvrir un être fragile et faible comme nous. Mais le pardon peut lui permettre d’évoluer, de changer.
De plus, pardonner ce n’est pas seulement se libérer du poids de sa douleur mais c’est aussi libérer l’autre du poids du jugement malveillant et sévère qu’on porte sur lui. C’est la délivrance qui nous promet joie et paix.
Le pardon unit l’humain au divin et polit notre reliance divine. Il connecte notre âme à la source de la foi.
Comment évaluer les offenses ?
Les offenses sont multiples. Elles peuvent être d’une gravité sans nom à travers des agresseurs, de la violence, des actes inhumains. Mais elles peuvent aussi être commises par des personnes aimées. Par exemple, il arrive souvent que des parents souhaitent que leurs enfants se conforment parfaitement à leur discipline ou encore réalisent leurs rêves inachevés à leur place. S’ensuivent d'éventuelles pressions, des actes de contrôle ou de rébellion qui peuvent mener, dans l’instant ou dans le futur, à des contentieux parfois traumatisants.
Ces blessures mal guéries et la sévérité des actes peuvent créer des séquelles dans la relation parents/enfants. C’est à nouveau l’écoute de l’autre, le respect de ses propres envies, de ses propres limites, la responsabilité de notre propre personne qui facilite l’acte de pardonner.
Les blessures affectives sont les premières limites au pardon. Ce qui fait surgir des émotions telles que la peur, la colère, la culpabilité, la tristesse crée un marasme qui ne permet pas d’être en paix à l'intérieur de soi. La soif de vengeance laisse place à la haine et à l’agressivité sur autrui.
Si nous négligeons d’identifier la source de ces problèmes et nous nous refusons au pardon, de nombreux blocages peuvent se créer. Tous ces ressentiments négatifs se transforment alors en éponge à maladies physiques et mentales. Le corps souffre de l’intérieur et, comme une cocotte-minute, finit par exploser.
Le pardon peut être la clé de nombreux maux. Il existe des guérisons miraculeuses qui proviennent du pardon. Des guérisons qui passent en premier lieu par l'apaisement psychologique, la paix et la libération intérieure.
Soyez inspiré par l’histoire de Gandhi à travers l’article L’inspiration du pardon.