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Réflexions et orientations sur la nature du pardon



“Voulez-vous être heureux un instant ? Vengez-vous. Voulez-vous être heureux toujours? Pardonnez.” Henri Lacordaire.

Dans le précédent article, nous prenions l’exemple de Gandhi pour illustrer l’inspiration du pardon, de la résistance à la vengeance et à la violence. En effet, lorsque nous aspirons à la vengeance, nous perpétuons en nous-mêmes et en l’autre le mal subi.


Nous nous enfermons dans un ressentiment constant, celui de la colère et du stress qui en émane. De nombreuses recherches scientifiques démontrent qu’un état émotionnel négatif favorise l’apparition de maladies telles que le cancer.


Méditations ou techniques d’ancrage : nous pouvons soulager la personne mais sans le pardon le bien-être n’est que temporaire.


La première étape consiste à aider la personne à reconnaître sa blessure, à nettoyer son univers émotionnel, à découvrir le sens de sa blessure d’âme en comprenant son ressenti. A travers un protocole, nous pouvons dépolluer les zones d’ombre et réassembler les morceaux d’âmes dispersés. Vivant ou défunt, présent ou non, il faut chasser tout reste de ressentiment occasionné par autrui ou par nous-mêmes.


Telle la succession du soleil et de la lune, l’évolution de l’état d’enfant à celui d’adulte, pour que la vie se renouvelle, il faut se fier aux saisons, au processus de mort et de renaissance qui nous ouvre à la transformation. Pour cela le pardon promet une transition pour continuer d’avancer avec sérénité.


Démasquez les fausses conceptions du pardon dans mon prochain article.


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